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Le Projet 4cv est né pendant la seconde guerre mondiale, sous l'occupation allemande.
Les allemands refusaient tous programmes de fabrication (véhicule léger & agricole), à l'exception des véhicules utilitaires de types camion 3 à 5 tonnes réservé exclusivement à l'armée allemande. Les usines Renault étaient sous l'autorité d'un officier de l'armée, représentant chez Mercedes-Benz avant la guerre.
Mais pendant ce temps, dans l'atelier 153, cinq hommes, Auguste Riolfo, Edmond Serre, Robert Wittenberger, Ferdinand Picard et Emile Tordet décident, histoire de s'occuper l'esprit, de définir ce que pourrait être le véhicule de l'aprés-guerre. Mais Louis Renault refuse catégoriquement le projet d'un nouveau véhicule.
Cette position de refus n' empêche nullement, Ferdinand Picard & Edmond Serre de continuer à se pencher sur le problème de la petite voiture.

 
       
 

 

Au printemps 1941, Louis Renault découvra la maquette du moteur destiné à la 4cv.

Et malgré les interdictions allemande il ordonna la fabrication de trois moteurs prototype. Ce dernier une fois monté, fut testé avec succès au bancs d'essai dès les premiers jours de fabrication.

La puissance fiscale sera de 4cv, d'ou un moteur de 760 cm3, quatre places et deux portes. Le poids prévu ne devra pas dépasser les 450 kg. En ce qui concerne la vitesse un "bon 80 km/h" semble suffisant pour le moment. Cela étant dit, E.Serre et F.Picard se pose la question, du positionnement du moteur, à l'avant ou à l'arriere ? La solution la plus économique serait le tout à l'arriere, elle fut retenue dés décembre 1940. L'etude du moteur était diriger par F.Picard.

Mais les comploteurs ne pouvaient se reunir le soir que 2 à 3 fois par semaine. Ce qui entrava le développement du projet 4cv. Des maquettes en bois, des différents organes mécanique furent tous de même réalisé en grandeur nature. L'etude du moteur était diriger par F.Picard.

 

En mars 1942, les usines Renault furent fortement endommagées par les bombardements alliés. Malheureusement toutes les études concernant le projet 4cv furent détruits (ou endommager), excepter le prototype du moteur qui fut retrouvé intact.

Le 4 janvier 1943, la 4cv prototype fait ses "premiers tours de roues", mais l'esthétique final n'est pas au rendez-vous. Le modèle sera principalement utilisé pour testé les différents éléments mécanique en condition de route (aux alentours de paris).

De nombreux défauts apparaissent suite aux essais: le moteur chauffait, la tenue de route était déficiente, la boite quatres vitesses n'etait pas satisfaisante. Malgré cela la voiture roulait et était viable. Un second prototype plus esthétique sera étudié et fabriqué en tôle d'acier (7/10 mm), car le premier prototype était en aluminium. la caisse a conservé ses deux portes, mais possédait néanmoins des lignes plus réjouissante.

En juin 1944, le débarquement fait fuir l'occupant et les usines Renault sont mises sous la protections de FFI*. Le 23 septembre 1944, Pierre Le Faucheux est nommée directeur général de Renault (Louis Renault ayant été inculpé de commerce avec l'ennemi). P.Le Faucheux enthousiasmé par le projet 4cv, demanda au concepteur de reprendre les essais du prototype, tous en souhaitant des modifications, notamment quatres portes au lieu des deux prévues initialement. (*Forces françaises interieur)

Louis Renault mourut en octobre 1944. Et le 16 janvier 1945, la société anonymes des usines Renault (RNUR) est crée sous l'autorité de l'état.
La naissance officielle de la 4cv fut le 9 novembre 1945, par le lancement d'un modèle de petite cylindrée en grande série.

Le 26 septembre 1946, à quelques jours du salon automobile de Paris, la presse fut conviée à une grande première : la présentation officielle de la 4cv.
Un certain nombres de modèles de pré-série seront essayés dans les conditions extrêmes de différents pays. Quelques défauts apparaîtront et seront rapidement corrigés. Les premières 4cv de série, sortirent dès août 1947 et seront destinées à l'exportation pour permettre de rentrer des devises (besoins d'après-guerre).
La production en 1950 était déjà de 300 exemplaires par jours !

 
   

En août 1947, 300 modèles construit rapidement, seront livré aux différents concessionnaires. Le reste de la production étant destinée à l’exportation pour renflouer les caisses de l'état.
Les pare chocs sont minces et sans butoirs, le toit est plat, il n'y a pas de sabot d’aile AR, la couleur est jaune crème. Le capot AR comporte onze ouïes (contre 9 sur les modèles suivant).
Les glaces AV sont coulissantes et les glaces AR sont fixes. L’intérieur n’est pas garni, la boite à gants est en tôle, les sièges en armatures métallique.
Enfin le compteur de vitesses intégrant la jauge à rouleau, un compteur kilométrique et un totalisateur journalier, est en forme de fer a cheval. Les flèches de direction se trouvent sur les ailes avant. Car sur les modèles suivants elles seront intégrées dans la custode arrière et remplacé par de petits feux jockey en mai 1948.

En 1948, peu d’évolution de la gamme. Lancement de la 4 CV commerciale (type R 2070) en février. Les vitres AR sont aveugles, remplacées par un morceau de tôle soudé, un seul siège.
La charge utile est de 200 Kg, indiquer au bas de la porte avant droite, seul la couleur noir est proposé. Présentation en octobre 1948 au salon de PARIS de la “découvrable”.

En 1949, l'apparition du modèle luxe qui se différencie par un toit totalement bombé, équipé de butoirs de pare chocs, des glaces avant coulissante avec déflecteur extérieur. Les cercles de phare, les charnières de capot et les enjoliveurs de bas de caisse sont chromés.
Il n’y a pas de grille d’aération d'aile arrière, mais des sabots d'aile en aluminium.

Au début de l'année 1950, la 4CV atteint les 100 000 exemplaires produits à un rythme qui dépasse 400 voitures par jour. La plaque de police rapportée sur la jupe AR avec éclairage incorporé (forme trapézoïdale).
Apparition de la berline grand luxe (21ch), outre les caractéristiques de la luxe, elle possède des ouïes de prise d'aire chromées sur les ailes AR, un jonc d'ailes AR en aluminium polie, des baguettes de portes et de capot, et l’intérieur est entièrement garni.
Le train avant reçoit une barre stabilisatrice sur tous les modèles. Les arbres de roues à collerette sont remplacés par des arbres de roues à cannelure avec serrage par écrous, pour facilités leurs remplacements.

 

Millésime 1951 et 1952, l'apparition du célébrissime compteur à oreilles placé au centre de la planche de bord fabriqué par JAEGER. La cylindrée est réduite à 748 cm3 entraînant la modification du type (R1062 au lieu de R1060 et R2071 au lieu R2070) ceci afin de courir en compétition dans la catégorie des moins de 750cm3.

 
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Les amortisseurs a levier sont progressivement remplacés par des amortisseurs télescopique allinquant à l’Av et à l'Ar. Un modèle plus sportif voit le jour la « 1063 », elle est officiellement lancé après son apparition aux 24 heures du mans: carter 4 litres, ailes découpées, compte tours, commande d’avance manuelle, sièges à lanières, portes et capots en aluminium, réservoir dans le coffre Av, projecteurs additionnels dans la calandre, boite 4 vitesses ou 5 vitesses Georges Claude, culasse et embiellage en alliage léger, carburateur double corps, suspension renforcée avec 4 amortisseurs à l'AR et direction plus directe (77 exemplaires seront produits).
On notera par ailleurs qu’un kit de « gonflage 1063 » sera proposé pour satisfaire la demande des amateurs de sensations fortes. les dénominations changent, la 4cv normale devient l’affaire, la luxe s’appelle désormais sport et remplace la grand luxe, ces deux modèles peuvent recevoir un toit ouvrant. Sous le capot, on trouve le moteur 21ch de la grand luxe (nouveau rapport volumétrique 7.25) .
La grand luxe découvrable poursuit sa carrière sans modification. La 4cv commerciale (R2071) disparaît du catalogue.

             
découpe boite de vitesse découpe carburateur découpe carburateur Rally 4cv ! compteur à oreilles 1951-1955 Modéle 1949 toit plat compteur fer à cheval Modéle découvrable 1948 Modéle Commerciale 1950

En 1953, lancement d’un nouveau modèle appelé service de couleur grise, elle est vendue 13% de moins que les autres modèles, mais dépouillé à l’extrême.
Il n’y a pas de chrome, pas de moustaches de calandre, l’ouverture des portes Ar s'effectue par câbles, vitres Ar fixes, les sièges à mailles métalliques recouvert de tissu et la béquille de maintient du capot Ar est supprimée.
Sur les modèles sport et découvrable, la roue de secours est placée verticalement dans le coffre Av, la batterie immigrant à l’Ar. Un nouveau système de chauffage voit le jour avec bouche de chaleur sous la banquette Ar et fentes de dégivrages aux angles du pare brise.

En 1954, le cap des 500 000 exemplaires va être dépassé. Le modèle affaire était proposé avec une nouvelle calandre à une seule moustache et motif rond (spécifique au modèle 54), les pare chocs peints et sans butoirs, pas de sabots d’aile, nouveau siège plus mince, les poignées de portes peintes également, volant trois branches noir, il n’y avait pas de clef de contact et de nouveaux clignotants font leurs apparitions.
Sur la version sport, calandre à trois barrettes large et motif rond, nouveau feux Ar avec catadioptre. Les accessoires intérieurs étaient peints en jaune (volant, planche de bord et encadrement de portières.) Les tubulures d’admission seront modifiées (angles arrondis) et l’ensemble mobile (vilebrequin-volant moteur) était équilibré de série.


Millésime 1955, sur le modèle affaire, calandre à trois moustaches et motif central en losange, suppression des fentes dans les ailes Av sous la calandre, avertisseur plat peint dans la couleur de la carrosserie sur le pare-chocs Av gauche, enjoliveur de roue peint également.
Sur les modèles sport et découvrable, suppression de l’anti brouillard remplacé par un deuxième avertisseur, nouveau clignotant (scintex 55), un seul blocage rigide du capot au milieu de celui-ci par ressort en épingle, cric disposé devant la roue de secours. Par ailleurs les accessoires intérieurs étaient peints en gris (volant, planche de bord et encadrement de portières). De nouveaux amortisseurs à clapet progressif voient le jour (peint en vert à l‘Av et en gris pour l’Ar). Le train Av sera modifié avec de nouveaux triangles de suspension en tôle emboutie, les ressorts de rappel de la direction seront supprimés et remplacés par un ressort incorporé au boîtier.

     
 
     
 
     
  Modéle Sport 1956 Modéle Sport 1956
     
Modéle 1954 évolution des modèles Modéle 1954 évolution des modèles
 
En 1956, sur tous les modèles adoption du nouveau tableau de bord à visière de la dauphine, avec bourrelets protecteurs en caoutchouc, nouveau cendrier au centre, vide-poches allongé, démarreur en fin de course de la clef de contact (sur l’affaire on en reste au bouton de démarreur), nouveau feux Ar de forme oblongue. Par ailleurs, le siège passager Av devient également coulissant. Enfin, les moyeux de roues dépourvus de rivets sont solidaires des flasques. Sur les modèles sport le second avertisseur prenant place sous le pare-chocs Av gauche. En août apparition d’un carburateur thermo-starter automatique Solex 22 BICT entraînant la disparition de la tirette au plancher.

En 1957, la 4CV fête ses dix ans en atteignant le chiffre record des 800 000 exemplaires produit. Mais la découvrable disparaît à son tour du catalogue. Pas de modification des modèles à par le garnissage intérieur (drap cannelé pour la sport et drap quadrillé pour la version affaire).



Le millésime 1958 adopte les jantes à voile plein et enjoliveurs plats de la Dauphine, entraînant la modification des tambours de freins. Possibilité de monter en option le chauffage Sofica* en supplément de celui d’origine (* petit radiateur et ventilateur électrique).
Sur le modèle sport suppression de la baguette de capot et les enjoliveurs de bas de caisse peint couleur caisse, la mécanique gagne de la puissance par l’augmentation du taux de compression (6,75 à 7,25) ce qui entraîne une légère modification des réglages du carburateur.



En 1959
sur tous les modèles, allumeur avec correcteur d’avance à dépression, tissu isolant collé sur les passages de roues Av, nouveaux tissus en drap bayadère pour la sport (l’affaire conserve son tissu quadrillé). Coté mécanique, nouvelle pompe à eau, montage d’un thermostat, pipe d’échappement type Dauphine. A partir du 841 460 eme véhicule, montage de la boite 314 de la dauphine.



Millésime 1960 et 1961

Si le cap du million d’exemplaires sera dépassé, les ventes de 4CV s’effondre, la 4CV poursuit sa carrière en changeant à nouveau de boite de vitesses et de clignotants
(à partir du 916 909e montage de la boite type 314-31 avec couple conique 8x35).
Sur le modèle affaire, siège de toile et de bandes de caoutchouc sur armature en tube, nouveau système de fermeture des portes sur la sport avec sécurité enfants.

                 
           
                 
   
   
   
     
   
   
               
         
En Juillet 1961
Arrêt de la fabrication avec 1 089 918 voitures produites, un record pour RENAULT qui pousse sur la touche celle qui a été l’artisan de la relance pour la remplacer par la 4L.
 
Modéle R1063 tableau de bord a partir de 1956 Modéle Affaire 1957 sièges affaire style 4L Modéle Sport 1959 Modéle Pie Dernier Modéle Sport Modéle Sport 1957 évolution des modèles
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